Ligne C du RER. Bossant à proximité de la Gare d'Orsay et habitant Saint Michel sur Orge, j'emprunte chaque jour cette ligne bien pratique, mais souvent surchargée... Il fait chaud en ce vendredi du mois de juin, jour de grève sur le réseau.... 17 heures, j'arrive sur le quai... Le train qui me concerne, " Bali ", tarde à arriver. Une bonne demi-heure d'attente à piétiner le quai qui, au fur et à mesure, se congestionne de banlieusard fatigués par une semaine de retards dus à ces foutues grèves.
Enfin, un " Bali " se pointe. Pas de pot car, bien entendu, je me retrouve entre deux portes d'un wagon déjà surchargé. Propulsé par des voyageurs arrivés après moi, je parviens néanmoins à l'intérieur du wagon, et m'accroche au pilier central pour éviter de me retrouver dans le couloir. Je sais par expérience que dans le couloir, on est brinquebalé et qu'il vaut mieux se positionner dans la zone " debout ", cramponné à la barre de maintien et résister tant bien que mal aux vagues montantes et descendantes des voyageurs à chaque station.
Au bout d'interminables minutes, les portes se referment après qu'un dernier passager ait miraculeusement réussi à entrer... C'est un jeunot tout habillé de blanc, tee-shirt, petit short, chaussettes, tennis immaculées. Il ne doit pas avoir plus de 18 ans. Au dos en bandoulière, une housse à raquette de tennis. Manifestement, il n'a pas encore joué, car sa tenue est impeccable.
Il est blond, yeux bleus, à peine 1m 70. Bref, le type même que j'aimerais avoir, car je suis plus petit, brun et je me trouve moche (la lucidité n'est pas toujours une agréable qualité, mais on fait avec).
On est nombreux, mais pas assez pour que je ne puisse admirer un corps athlétique somptueux. Des cuisses bronzées, musclées recouvertes d'un léger duvet qu'on a envie de caresser. Un visage angélique, des lèvres bien dessinées et pulpeuses et des yeux d'un bleu... (oui, je sais, je l'ai déjà dit...). Je ne peux m'empêcher de le fixer... trop longuement car il s'en aperçoit et m'adresse un sourire poli. Les jeunes banlieusards deviendraient-ils civilisés ?
A l'arrêt suivant, les choses se compliquent. Le compartiment se remplit de façon spectaculaire. Les arrivants font dériver le jeune blondinet sur ma droite. Il s'accroche lui aussi à la barre de maintien, plaçant sa main droite au-dessus de la mienne. Il sent bon le salaud. On voit qu'il n'a pas eu une journée de boulot comme la plupart des autres passagers !
Aussi incroyable que cela paraisse, le flot de passagers continue de pénétrer dans le compartiment. Du coup, mon tennisman de trouve repoussé légèrement et positionné derrière moi sans qu'il ait lâché la barre centrale. Sniff... je ne peux plus le reluquer. Mais je le sens près de moi. Mmmm qu'il sent bon !
Le train repart. De temps en temps, secoué par la rame, son corps me frôle, et peu à peu sa main descend le long de la barre pour toucher la mienne (de main). Car nous sommes plusieurs à nous y cramponner et les centimètres sont précieux.
L'arrêt suivant nous plonge dans la consternation car encore plus de monde souhaite nous rejoindre ! Là on joue franchement les sardines. Mon jeune voisin se retrouve coincé contre moi. Je le sens désormais au niveau de mon dos et, sensation agréable, de mes fesses.
La rame repart poussivement, et nous secoue de telle façon que je le sens de plus en plus contre moi. C'est inévitable, ce frottement provoque chez moi un début d'érection, mais aussi chez lui ! Je constate d'ailleurs rapidement que la sienne est de plus en plus évidente, mes fesses en sont certaines. Petit à petit, je me rends compte qu'il accompagne les mouvement du wagon et les amplifie !
Le gredin bande franchement à présent. Du coup, je ne résiste pas à la tentation et je cambre mon arrière train pour accentuer le contact. Son visage est proche de mon cou et je sens sa respiration s'accélérer.
Je perds toute prudence en déplaçant tout doucement mon bras gauche vers ma fesse gauche, gardant la main droite cramponnée à la barre centrale. Je sens tout de suite le tissus de son short mais aussi le velours de sa cuisse.
Il frotte son bassin contre moi encore plus fort. Je glisse le majeur entre le bas du short et remonte vers l'entre-jambe. Il ne proteste pas mais pousse un soupir que je prends pour un encouragement.
A Dieu va ! Mon doigt continue son investigation et je passe sous ce qui semble être un slip, et je sens une légère toison ainsi que sa couille gauche. C'est divin. Je mouille à fond et me tiens une trique embarrassante.
Je le titille de plus en plus et je sens que ça le chauffe à mort. Il soupire contre ma nuque de plus en plus fort. Sa queue est plaquée contre mon cul. Il imprime un mouvement discret de bas en haut. Je caresse sa couille et la titille du bout de mon doigt.
Et là, brusquement je le sens secoué par un léger spasme suivi d'un soupir plus fort... le petit cochon vient d'éjaculer ! Je le sens rapidement car un liquide chaud et gluant atteint mon doigt que je retire par prudence.
Nous arrivons à Brétigny, et une grande partie des voyageurs descendent. Mon tennis-man en profite pour se précipiter sur la porte des toilettes dans laquelle il pénètre en toute hâte, non sans m'avoir jeté jetant un oeil coupable mais complice, et il est rouge de confusion...
A le petit salaud, je l'aurais bien sucé, mais bon, j'ai quand même apprécié ce moment de curieuse intimité au milieu de la foule qui ne s'est rendue compte de rien.
Ceci m'est arrivé il y a quelques années, à une époque où les shorts de tennis n'étaient pas de tristes bermudas et mettaient en appétit. Je le dis tout net : s'il vous plaît : PLUS COURTS LES SHORTS !
Onesime44
Onesime44@gmail.com
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