Épisode précédent
Le lendemain, je me retrouvais seul dans le lit, je ne mis pas plus de 30 secondes pour me remémorer ce qui s'était produit la veille, mon cul était un peu endolori, mais je n'avais absolument pas honte. J'essayais de savoir où était Noël, sa silhouette grande et imposante se laissait deviner devant l'encadrement de la porte fenêtre qui menait au balcon, il fumait tranquillement sa pipe en lisant un journal.
Je trouvais non sans mal quelques habits et j'allais le rejoindre doucement.
Il ne faisait pas frais et pourtant j'étais parcouru de grand frissons, cet homme me faisait complètement dérailler, me disais-je.
Il ne me vît pas tout de suite, je l'observais pendant quelques secondes, dès qu'il entendit le bruit de mes pas se rapprochant, il me sourit, un sourire franc rempli de joie ...
- Bien dormi ?
- Bonjour, oui, très bien, merci et toi ?
Je n'étais pas gêné mais tout de même assez impressionné, un sentiment curieux.
Il se leva puis m'embrassa, doucement, puis un peu plus fort, ce qui me fit vaciller à nouveau à l'intérieur de la chambre.
- Tu sembles en forme dis donc !
Il avait remarqué que mon corps n'était pas indifférent à son baiser, décidément, j'avais du mal à me contrôler, il me poussa doucement dans la chambre, puis ferma la porte fenêtre en se présentant devant moi.
Comme je l'avais décrit, il est grand, même si moi-même je suis loin d'être petit, il me dépassait largement d'une bonne demi tête, enveloppé dans son peignoir sans rien en dessous, il défi le noeud de sa ceinture laissant largement entrevoir son torse puissant, son ventre, son sexe qui commençait à s'ériger devant moi.
- Nous avons un peu de temps avant d'accompagner le garagiste, ce matin, j'ai appelé pour toi et nous avons rendez-vous à 9h.
- Il est quelle heure ?
- 7H30, ce qui nous laisse le temps de bricoler ... et j'ai envie qu'à ton tour tu me prennes.
- Je n'ai jamais fait ...
- Hier non plus tu n'avais jamais rien fait avec un garçon, j'aimerais que toi aussi tu ressentes ce que j'ai ressenti en te prenant.
Sur ce, il ôta mes habits, rapidement mais avec douceur, quant à moi j'obtempérais sans mot dire, il s'allongea sur le lit puis m'invita à le rejoindre.
Nous nous embrassâmes de plus en plus passionnément, j'étais très excité mais je ne savais pas comment j'allais m'y prendre pour ... le prendre.
Tout comme moi la veille, nu, sur le dos il écarta ses cuisses pour me laisser accès à son intimité, ses jambes légèrement repliées, ses mains écartaient un peu ses fesses.
Je m'approchais lentement tout en embrassant chaudement son buste, étant plus petit, je ne parvenais pas vraiment à l'embrasser sur la bouche, mais je sentais son corps chaud, légèrement humide et enveloppé de son odeur de mâle, douce et musquée à la fois. J'avais envie de lui. J'approchais doucement mon sexe dressé et humide de ma salive vers son anus.
Il me semblait, pour le voir de près que celui-ci palpitait, mais je ne voyais pas bien comment il allait pouvoir prendre mon sexe, sans être énorme, il fait quand même sa taille !
Les yeux mi-clos, Noël soupira d'aise lorsque mon gland entra non sans mal dans son derrière, je voulais être doux, mais remplir pleinement mon rôle de garçon, je voulais lui faire l'amour.
- Vas-y, tu peux entrer totalement !
Il poussa lentement en contractant son ventre puis mon sexe fut littéralement aspiré par son intérieur, c'était serré et très chaud, j'adorais la sensation que me procurait cette première sodomie.
C'est lui qui commença les premiers vas et viens avant de me saisir les fesses pour que je puisse entrer plus profondément en lui. D'une autre main il réussit à accéder à ma propre rondelle, il introduit un doigt en moi, puis deux, me procurant un massage délicieux pendant que je m'occupais de lui.
Je manquais par plusieurs fois de jouir en lui, mais ma respiration contrôla mon plaisir et ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minutes d'ébats, plus ou moins saccadés de coups rapides et profonds que mon sexe cracha d'une manière totalement spontanée, j'eus l'impression que mon éjaculation n'en finissait plus.
- Tu vois, maintenant, je t'ai donné ce que je n'avais jamais pensé donner à un garçon, ça t'a plu ?
- Oh oui ! c'est trop bon, doux et très sensuel, tout en étant viril...
Après une douche, nous décidâmes de régler mon souci de voiture avant de retourner, une dernière fois à l'hôtel. Je comprenais aisément que je commençais à avoir de réels sentiments.
Après quelques heures de maintenance sur mon véhicule, nous reprîmes chacun nos vies, si j'avais du mal à partir, je savais toutefois que nous pourrions, si nous le voulions nous retrouver.
Après 3 heures de route, un sms de Noël mit fin à mes interrogations :
" Mon cher Ami, mon Bel Ami, ces quelques heures ensemble furent délicieuses et bien plus encore... Ai-je une chance de pouvoir te retrouver très vite, car tout de toi me manques. Revoyons-nous vite... Noël. "
Deux semaines plus tard, je montais sur Paris pour nos retrouvailles, et il y a 3 semaines, son cabinet d'avocat s'est arrangé pour se coupler à un dossier long et complexe dont j'ai la charge... Autant vous dire que la collaboration va être très chaude.
Extrait (avec son accord) de la première lettre de Noël :
Cela fait 3 jours que nous nous sommes connus, 2 jours que nous avons repris le chemin de nos vies et c'est déjà trop long.
Je ne parviens toujours pas à oublier le beau jeune homme que j'ai rencontré, blond, clair, grand, athlétique. J'étais dans le hall lorsque j'ai croisé ce bel ange, les yeux clairs, j'aurais pu croire à une apparition si je n'avais pas eu la certitude qu'il m'avait souri, et que j'avais entendu sa voix qui me disait " Bonsoir ". Ce soir-là, j'étais redevenu l'adolescent que j'ai été il y a 30 ans.
Immédiatement, je m'étais maudit d'avoir mon âge et d'avoir ce petit ventre que finalement tu aimes bien.
Ma gêne s'est-elle vue ? As-tu été attendri par mes quelques maladresses au courant de notre première soirée ? Ou est-ce bien l'homme de 48 ans qui t'as plu avec son âge, ses habitudes (sa pipe par exemple ....)?
J'ai été déconcerté dans mes certitudes, et je n'osais espérer passer la nuit avec toi, j'étais déjà heureux de pouvoir partager un repas avec toi, bel homme, et ensuite... ah ... Depuis, je ne pense qu'à toi, ma famille compte toujours autant bien entendu, mais toi ...
De toi, je garde, outre le souvenir d'un très beau jeune homme, un homme intéressant, mûr, responsable, humble et profondément généreux, gentil.
Je sais que toi aussi tu as repris ta vie et je ne peux que te proposer de nous revoir, à mon appartement de fonction à Paris ... qu'en penses-tu ?
Sur ces derniers mots, nous nous sommes revus 4 fois, nos rencontres sont toujours aussi intenses, et de plus en plus. Dans le cadre de notre métier, nous avons fait en sorte de nous croiser, cela nous laisse parfois 2 ou 3 jours d'affilée de " colocation " dans son bel appartement parisien.
La suite, il y aura certainement à dire, mais elle appartient au futur, le présent, nous le vivons pleinement, intensément et parfois nous nous surprenons à faire certains projets ... cette histoire pourrait-elle avoir un AVENIR ?
Merci de votre lecture et je tenais à remercier sincèrement certains lecteurs de la première partie pour vos gentils commentaires qui m'ont encouragé à poursuivre mon récit ici. Merci.
Loupo
Autres histoires de l'auteur : Aventure très particulière