Souvent, je voudrais me dédoubler, être deux personnes à la fois, qui pourraient se faire des choses l'une à l'autre. Par exemple, depuis toujours, je voudrais pouvoir sucer ma bite. Mais elle est trop petite et je ne suis pas assez souple. J'ai vu des hommes faire ça, mais c'étaient des contorsionnistes et je suis très loin de ça. Si j'étais double, je pourrais le faire et je sentirais une bite dans ma bouche en même temps qu'une bouche autour de ma bite.
De même, je pourrais m'enculer. J'ai envie d'avoir une bite dans mon cul, mais je ne connais personne susceptible de me faire ça. Surtout, je ne cherche pas car l'idée de faire l'amour avec un homme me révulse totalement. Mais si c'est ma bite qui est dans mon cul... Je me sentirais comme en train d'enculer quelqu'un en même temps que je me fais enculer. Et pas besoin de capote car pas de risque sanitaire. Je me viderais les couilles en remplissant mon cul, je prendrais mon pied tout autant par devant que par derrière.
Imaginons même que quelqu'un vienne se mêler à mes ébats. Il se met entre les deux personnes que je suis et je me sens en train de l'enculer tout comme je le sens m'enculer. Et puis je pourrais lui sucer la bite tout en lui léchant le trou du cul. Finalement, c'est lui qui jouirait le plus ! Mais, curieusement, l'idée d'avoir un homme pour faire l'amour avec moi, en imaginant tout cela, ça ne me dégoute plus.
Tiens, poursuivons cette idée ! Lorsque je suis excité, je prends ma bite dans ma main droite et je la sens grandir et se durcir. Et si c'était la bite d'un autre ? Pourrais-je la faire réagir comme cela ? Sans doute et, à bien y réfléchir, finalement, j'aimerais essayer. Imaginons la scène : je suis nu, assis sur un divan, me masturbant doucement. Un homme nu vient s'asseoir à côté de moi et, lui aussi, se branle doucement, mais sa bite est encore toute molle. Alors je tends la main vers lui et j'atteins son membre. Doucement, je l'entoure de mes doigts que je fais monter et descendre lentement. Ca commence à réagir et je sens sa bite se durcir. Une fois qu'il a atteint son maximum, alors je le branle franchement. Son corps tout entier se tend sous la caresse et je sens qu'il va arriver au paroxysme.
Allons au bout de l'histoire, si je puis dire. Avant qu'il ne gicle, je me penche et commence à le sucer. Ce n'est évidemment pas comme de me sucer moi-même, mais c'est quand même une sensation nouvelle pour moi, qui me dégouterait peut-être dans la réalité, mais là je suis dans mon rêve, n'est-ce pas ? Je prends sa bite au plus profond de ma gorge, presque jusqu'à provoquer un spasme de vomissement. Il continue à se tendre entièrement vers ma bouche, jusqu'au moment où je sens son flot couler au fond de ma gorge. J'ai le réflexe de recracher, mais je crains de salir les draps, alors j'avale, tout, jusqu'à le dernière goutte. Et, en fin de compte, je trouve que ce n'est pas si mauvais que cela. Mais c'est toujours dans mon rêve, ne l'oublions pas.
Comme on est dans un rêve, il ne débande pas du tout, alors même qu'il vient de jouir. Il est tout de suite prêt à recommencer. Alors je me mets à quatre pattes sur le lit et il vient s'installer derrière moi. Il commence par faire monter et descendre le bout de sa queue dans ma raie, effleurant au passage mon trou du cul qui devient de plus en plus sensible. Automatiquement, j'alterne deux mouvements : je resserre le sphincter, puis je l'ouvre entièrement en poussant comme pour déféquer. Il doit le voir se fermer et s'ouvrir, toujours plus large, comme pour l'appeler. Assez vite, il commence à me pénétrer. Et comme il s'agit d'un rêve, je n'en ressens aucune douleur, rien qu'un immense plaisir qui m'envahit du coeur aux genoux comme une vague puissante de jouissance. Il va jusqu'au plus profond, lorsque ses couilles sont écrasées contre mes fesses. Je sens son gland au fond de mes entrailles et je voudrais qu'il aille plus loin encore.
Ses mouvements de va et vient provoquent des frottements au niveau de mon anus, qui accroissent la vague de plaisir et lui redonnent vigueur à chaque passage, jusqu'au moment où, dans un râle douloureux, il explose au fond de moi, inondant mes entrailles de son plaisir. Cela me provoque une sensation jusqu'alors totalement inconnue : un orgasme anal, je jouis par le cul comme jamais ça ne m'est arrivé auparavant.
Et puis je me réveille. Je suis bien seul dans mon lit. Je bande comme un cheval, mais mon cul est sec et bien fermé. Je ne parviens pas à me sucer, encore moins à m'enculer. Bref, je suis moi-même, rien que moi-même, un pauvre humain que ne peut trouver le plaisir qu'avec un autre humain. Ce rêve aura cependant eu le mérite de me faire penser que l'amour avec un autre homme, ce n'est peut-être pas si mal que ça.
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