Épisode précédent
Avec ses 23 ans, Pierre était presque un homme. Il était trapu avec de larges épaules et une belle tignasse aux reflets brun-roux et un torse qui se couvrait de poils de la même couleur. Ses mains étaient deux fois plus grosses que les miennes et prouvaient par leurs cals et leurs ongles abîmés qu'il était un manuel. Il prenait peu à peu les choses de la ferme en mains tandis que Pablo contrôlait tout comme un patron. Celui-ci parlait peu, à part sur ce qui concernait le travail. Malgré les vingt ans qu'il avait passé dans notre pays, il avait gardé un très fort accent espagnol. Ses parents étaient morts pendant la répression de 1934, alors une tante l'avait amené jusqu'à la frontière et l'y avait abandonné. Il avait grandi au sein d'une colonie d'émigrés espagnols, élevé par des inconnus qu'il s'était empressé de quitter dès sa majorité. Ma mère l'avait rencontré sur un marché et lui avait tout de suite inspiré confiance. Il faut dire qu'avec son air grave, son regards sombre, sa haute taille, sa peau très mate et son corps finement musclé, il avait quelque chose de rassurant pour une jeune veuve désemparée.
Pendant la journée, j'ai guetté le moment où je me retrouverais seul pour aller me faire un petit plaisir dans la grange mais comme un fait exprès, mes frères ou Pablo me trouvaient toujours une activité. Finalement, après le repas du soir, j'ai décidé de sortir pour m'isoler dans le petit bois au bout du champ. J'étais à mi-chemin quand Robert m'a rattrapé en me demandant où j'allais. Bien entendu, il ne m'a pas cru quand je lui ai dit que j'allais me promener. Avec un clin d'oeil il m'a demandé :
- On va s'faire un p'tit plaisir dans l'bois ?
J'ai dû rougir parce qu'il a éclaté de rire et m'a donné une grande claque dans le dos.
- Fais pas c'te tête, y a pas d'mal à s'faire du bien?
Sa nature joviale et décomplexée m'a détendu. Mieux, l'idée de pouvoir me branler sans arrière-pensée m'émoustillait, tant et si
bien qu'en atteignant les premiers arbres, je sentais ma queue se durcir dans ma salopette. Nous sommes allés droit dans les fourrés et Robert m'a dit :
- Ici on va être bien. Sors-la.
En voyant que j'étais déjà en forme, mon frère à lâché un sifflement et a sorti la sienne qui commençait à prendre du volume. Sans un mot, nous avons commencé à nous caresser en regardant la bite de l'autre. Celle de Robert était bien plus épaisse que la mienne au repos et j'avais remarqué qu'il avait un grand prépuce qui couvrait son gland même quand il bandait. Il se la caressait lentement comme s'il voulait surveiller son gonflement. Par contre moi je bandais comme un jeune cerf. Ma queue arquée comme une banane avait un gland découvert tout rose et luisant. Le plaisir montait lentement et je m'évertuais avec acharnement à atteindre le point de non-retour.
- C'est bon, hein Jeannot ? M'a demandé Robert. Ça fait du bien quand tu sens qu'ça t'prend les couilles, hein ?
Profitant de l'expérience de mon aîné, j'ai fait attention au plaisir qui montait et me prenait le bas-ventre. Robert se mordait la
lèvre inférieure et regardait ma main qui allait et venait sur ma queue toute dure. Sa bite était maintenant toute raide et pointait à 45 degrés hors de sa braguette béante. Son gland tout gonflé apparaissait et disparaissait de son prépuce charnu. Il avait sorti ses couilles qui tressautaient dans leur poche. De temps en temps il me souriait et je lui répondais de la même façon. A un moment donné, j'ai senti comme un électrochoc à la base de ma queue. J'ai eu juste le temps de lâcher un petit cri et une série de jets a fusé de mon gland tout luisant.
- Putain, tu gicles bien ! a grogné mon frère
A son tour il a lâché une série de jets blancs qui sont venus s'écraser tout près de mon foutre clair qui coulait le long des
feuilles du buisson derrière lequel nous étions cachés. Nous avons secoué nos bites avant de les remettre dans nos salopettes en nous essuyant les mains sur nos cuisses. Les jambes un peu flageolantes j'ai suivi mon frère jusqu'à un tronc d'arbre mort sur lequel il s'est assis. Nous sommes restés un bon moment sans rien dire puis Robert m'a pris par les épaules en disant :
- On y va ?
Nous sommes rentrés dans la maison où Pierre et ma mère lisaient le journal pendant que Pablo écoutait la radio. Personne ne nous a rien demandé et nous nous sommes assis sans un mot pour lire jusqu'à l'heure de nous coucher.
Ainsi Robert et moi avions pris une sorte d'habitude de nous retrouver de temps en temps pour une bonne branlette en commun. Ce qui n'empêchait pas, ni Robert, ni moi de nous branler en solitaire dans notre lit. Le fait de nous connaître si bien avait fait tomber toutes les inhibitions et chacun de nous prenait son plaisir sans être gêné par la présence l'autre.
Luthéco
lukyluc95@hotmail.fr
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Une fratrie unie - 1