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Soumis d'Yvan
Partie 3
Notre vie s'organisa tout au long du mois d'octobre.
Un martinet avait été offert à Yvan pour le cas où il aurait besoin de me foutre une nouvelle correction. Il ne s'était pas gêné pour raconter à Laurent qu'il m'avait puni.
Les semaines qui ont suivi furent calmes. La journée se déroulait toujours de la même manière : le matin, j'allais rejoindre Yvan dans son lit à 6 h 30 précise et je le suçais en m'appliquant pour le réveiller. Le petit déjeuner était prêt sur le bar de la cuisine. Il me "nourrissait", c'est à dire que je devais avaler jusqu'à la dernière goutte de son sperme. Il allait ensuite se doucher. Je devais mettre le chauffage dans la salle de bain environ une demi-heure avant qu'il ne se lève. Il y passait à peu près 20 mn pour se laver, entretenir sa barbe et s'habiller. Il ne tolérait pas souvent ma présence à ce moment-là donc, pendant qu'il prenait son petit déj, je me retirai dans la chambre d'amis qu'il m'avait allouée. J'étais un peu déçu au début car il ne m'autorisait pas très souvent à dormir avec lui et puis je me suis habitué. J'avais le droit de partager son lit le week end et pour des occasions spéciales, notamment quand les notes de mes partiels étaient exceptionnelles.
J'aimais l'apercevoir par la fenêtre en costard, allant jusqu'à sa voiture. Sa masculinité m'excitait particulièrement. Je pense que je l'admirais, que j'aurais voulu cesser d'être ce jeune blond et insipide. Il se dégageait de lui une telle puissance physique et psychique aussi que je me sentais protégé.
Ma journée était toujours composée de la même manière. Je prenais une douche, déjeunais brièvement, enfilait les vêtements qu'Yvan avait préparé pour moi la veille au soir et je partais à la fac. Je n'étais pas autorisé à travailler dans l'appartement d'Yvan. Je devais donc le faire soit à la bibliothèque, soit dans l'appartement de mes parents dans lequel je faisais le ménage une fois par semaine.
Le soir, j'avais droit à un plan cul complet, quelques fois, Yvan ne se déshabillait même pas mais sortait juste son sexe que je devais sucer avant qu'il ne me la mette, de son pantalon de costume. J'adorais ça. J'avais attendu ce moment toute la journée.
Je n'avais pas non plus accès aux courses. Yvan s'en chargeait et ne me demandais jamais mon avis sur ce que je voulais manger. Parfois, nous avions une vraie relation de couple car j'entretenais l'appartement et je m'occupais de son bien être. Parfois, j'étais vraiment son esclave, il me donnait des ordres, me punissait s'ils n'étaient pas parfaitement exécutés à son goût. En ce premier mois d'octobre, outre la première correction, je reçus deux fois le martinet pour des bricoles... en tout cas des manquements à la discipline dont je ne me souviens pas.
Le plus bizarre était que j'étais à la fois angoissé et excité à l'idée de me faire frapper. Il y avait un érotisme certain dans sa manière de me dominer. La morsure du martinet, les marques qu'il engendrait, l'humiliation liée à la trempe que je prenais, tout cela me troublait et je devais faire des efforts pour ne pas bander sous les coups.
Yvan me présenta très vite à ses amis mais il s'arrangea pour que les miens ne me fréquentent plus qu'un court laps de temps pendant la journée. Il s'entourait de gens du milieu échangiste, pas forcément d'ailleurs des homos même s'ils étaient majoritaires. Toute sa vie tournait autour du sexe et de son boulot. Il aimait les saunas et les sex-clubs dans lesquels il rencontrait des partenaires. Je savais que je n'avais pas l'exclusivite et, bizarrement, ça ne me dérangeait pas vraiment. Il aimait aussi le milieu des pierceurs, tatoueurs et autres fétichistes du cuir mais, à cette époque-là, je ne les avais encore pas vus.
D'autre-part, à chaque visite de ses potes, j'en apprenait un peu plus sur lui, sur son passé de rugbyman professionnel, sur la provenance de son argent qui le faisait vivre plus qu'à l'aise. Il me fascinait.
Laurent venait à peu près tous les jours et je n'avais aucun doute sur le fait qu'un jour, je me retrouverai au pieu avec lui ou avec un autre mais, en ce premier mois de vie commune, Yvan voulait l'exclusivité même s'il ne se gênait pas pour souligner que j'avais un beau cul qui commençais à s'élargir avec le traitement auquel il était soumis.
J'avais l'impression d'être un objet mais je le vivais bien et l'acceptais. C'était le prix à payer pour que cette relation perdure. Très vite, je me suis conforté dans l'idée que j'étais soumis et que ça me convenait tout à fait. Ce n'était qu'un prélude et je crois que dès ces premières semaines, j'en avais conscience.
J'avais toujours pensé que si Yvan devait me prêter à un de ses copains, celui qui aurait la priorité serait Laurent. En effet, il venait chez nous presque tous les jours et entre eux, il n'y avait aucun tabou. Pourtant ce ne fut pas le cas. Je ne devais connaître le corps de ce dernier que bien des mois plus tard.
Je crois que c'était en novembre, Yvan m'informa qu'il allait héberger un de ses copains parisien, Sélim, et que j'allais devoir lui laisser ma chambre. Pendant une semaine, j'allais dormir avec mon maître. J'accueillis cette nouvelle avec enthousiasme (au moins intérieurement car je m'interdisais d'être démonstratif de peur que mon seigneur et maître le prenne mal). Je n'eu pas plus de détail mais lorsque Laurent et Yvan en parlaient, j'avais l'impression que notre invité était hétéro et seulement ça.
Le vendredi suivant, il débarqua à la maison. Yvan était allé le chercher à la gare. C'était ce qu'on appellerait aujourd'hui un rebeu. Je ne sais pas de quelle origine exacte il était mais je le pensais plutôt tunisien que marocain. Grand, environ 1m90, corpulent, barbu, il pouvait être assez séduisant mais j'avoue que ma première impression était assez désagréable. C'était le type même du noctambule frimeur. Il était vêtu de fringues de marques, portait des lunettes de soleil même à cette période de l'année ainsi qu'une énorme chaîne autour du cou. Je le trouvais assez vulgaire et j'avais du mal à comprendre ce qu'Yvan pouvait bien lui trouver.
Il s'installa donc dans ma chambre. Yvan m'ordonna d'aller chercher des bières et de leur les apporter. Je n'avais pas du tout l'habitude de discuter aussi, fonçais-je dans le réfrigérateur pour obéir. Une fois dans le salon, il me fit signe de rester et se lança dans une grande tirade :
- Sélim est mon invité. Il peut exiger de toi tout ce qu'il veut et tu dois lui obéir comme à moi. S'il veut défoncer ton cul, tu le lui donne, s'il veut que tu lui suce la queue, tu t'appliques comme pour moi. Compris ?
Et, s'adressant au nouveau venu:
- S'il ne te donne pas satisfaction tu n'as qu'à le punir, dans le second tiroir de la commode de ma chambre, il y a des martinets, des badines, des liens et tout ce dont tu peu avoir besoin. Tu n'hésites pas. Il doit t'obéir au doigt et à l'oeil.
Le lendemain matin, je n'avais pas cours et, après avoir remplis mes obligations auprès d'Yvan, j'allais donc me doucher. Sélim était sorti la veille en boite et je pensais qu'il allait dormir jusqu'à midi. Pourtant, j'étais en train de terminer de me raser lorsqu'il entra dans la salle de bain. J'étais totalement nu devant le lavabo et lui était en caleçon. Il était encore plus impressionnant que la veille. A côté de lui, Yvan, qui était pourtant une force de la nature semblait presque petit quand à moi, j'étais comme une brindille qu'il pouvait écraser entre ses deux doigts et j'en avais conscience.
Je dois avouer que l'idée de me livrer à lui me faisait peur. Depuis presque trois mois, je n'avais baisé qu'avec Yvan et j'avais une envie assez modérée d'un autre mec. En plus, une odeur mélangée de tabac et de transpiration émanait de lui. Il me regarda avec un air méprisant et me dit sèchement :
- Viens me rejoindre au pieu, tu vas me sucer petite pédale, j'ai envie de me vider les couilles.
Je savais que je n'avais pas intérêt à discuter. J'achevais de me sécher et je me précipitais dans ma chambre nu comme un verre. L'odeur qui y régnait était encore plus désagréable. En plus du reste, un parfum bon marché flottait dans l'air. C'était inattendu et écoeurant. Il avait tout prévu. Il m'attacha les mains et les tira vers le haut pour nouer la corde au montant du lit puis se plaça devant moi. Il ôta son caleçon. Je n'avais jamais vu de sexe circoncis avant lui. Il était déjà raide et j'ouvris la bouche afin qu'il puisse me l'enfoncer dedans. Je pris soin de faire en sorte que mes dents ne l'effleurent pas. Je n'avais pas envie que ce type me frappe. Il me faisait vraiment peur.
- Bouffe ! Mieux que ça !
Il était presque assis à cheval sur mon cou et j'avais du mal à respirer pourtant je m'appliquai vraiment. Il se releva et mis mes jambes sur ses épaules. Je savais qu'il fallait que je me décontracte. L'odeur et le goût de son sexe était restées dans ma bouche et je trouvais ça parfaitement dégueulasse pourtant je me concentrais pour qu'il puisse me prendre sans me faire trop mal. Il enfila une capote qui se trouvait sur la table de chevet et cracha dans ses doigts afin de lubrifier mon anus. Je fermai les yeux.
Il me titilla un instant puis entra en moi. C'était plutôt agréable tout compte-fait et ses aller retour m'arrachèrent quelques gémissements. Il se pencha alors sur moi et enfonça sa langue dans ma bouche. C'était bizarrement excitant. Ce mec horrible était en train de me faire prendre mon pied. Il accéléra le mouvement et je me laissais écraser par son torse. Mes jambes entouraient son bassin. C'était excellent.
Il se retira, ôta la capote et éjacula sur mon torse et mon visage. L'odeur de son sperme était forte comme celle de son corps mais mon dégoût était passé. Il resta un instant comme ça et me libéra sans dire un mot. Je retournai dans la salle de bain pour me doucher à nouveau. Il me rejoignis dans la douche et je dus le laver avec une éponge. Nous n'avons pas échangé plus de cinq mots.
Il retourna se coucher et resta dans la chambre presque jusqu'au retour d'Yvan le soir.
- Alors, t'as passé une bonne journée ?
- Ouais, j'ai baisé ta petite pute et j'ai dormi.
- Alors ?
- Ben, je préfère les meufs mais il a un bon cul et il obeit bien. Tu l'as bien dressé.
- C'est un bon début en effet mais tu verras, dans quelques mois, il sera encore mieux.
Il se tourna vers moi :
- Maintenant, occupe-toi de moi. Enlève mes pompes et masse-moi les panars.
Je m'exécutai. Le soir, après le dîner, Yvan me baisa encore plus violemment que d'habitude alors que Sélim était reparti faire la fête en ville. Il resta quatre jours et je m'arrangeais pour ne pas trop le croiser car, bizarrement, je n'avais plus du tout envie qu'il me touche. Quand il fut reparti, il m'avait sauté trois fois en tout mais ce ne fut que la première fois que j'y ai pris quelque chose qui ressemblait à du plaisir.
Difficile pour moi de dater le premier week end que nous avons passé dans la maison qu'Yvan possédait près de Valence. Je pense que c'était en novembre ou en décembre. Il faisait beau et froid. J'avais été surpris qu'il me dise que nous devions y aller le week end car, depuis que je partageais sa vie, il ne m'avais jamais parlé de cette propriété. Evidemment, Laurent était de la partie ainsi que Jean-Christophe, qui devait être son amant du moment. Jean-Christophe était plus jeune, il avait un peu un look de skinhead, les cheveux rasés, des jeans troués et des piercings aux tétons qui se voyaient parfaitement sous les pulls à col roulé moulant qu'il portait. Il avait une personnalité qui contrastait fortement avec son physique : il était assez timide.
Nous partîmes donc le vendredi soir dans la voiture d'Yvan. Les deux copains devant et Jean-Christophe et moi à l'arrière. Je ne participais pas à la conversation sauf si Yvan m'interrogeait (ce qui n'arrivait pas très souvent). J'étais surpris de voir que Jean-Christophe, que j'avais déjà vu une ou deux fois mais peu entendu, parlait assez facilement. Il semblait à l'aise avec les deux compères.
Nous fîmes la route dans une ambiance affable mais j'étais très intimidé par l'aisance des trois autres. Il faut vous rappeler qu'à l'époque, j'étais très jeune et la relation que j'entretenais avec Yvan n'était guère propice au développement de ma confiance en moi.
La maison était très isolée. C'était une ancienne ferme qui comportait un étage où se trouvaient les chambres. Elle était glacée et Yvan se précipita pour allumer la chaudière. La rénovation avait du coûter une fortune car tout dans la maison était ultra moderne y compris la cuisine. Yvan m'indiqua la cave et m'ordonna sèchement d'aller chercher une bouteille de vin et des steaks dans le congélateur. Je descendis l'escalier et ouvrit la porte. Là se trouvait un petit cellier. Je me saisis des steaks et de la bouteille qu'il m'avait dit d'aller chercher et je vis qu'une autre porte se trouvait dans le fond de la pièce. J'étais assez curieux et je l'ouvrit. Ma stupéfaction fut grande. Derrière la porte se trouvait un pièce voutée avec une croix de Saint-André, un carcan d'une drôle de forme ainsi que des dizaines de fouets, cravaches et objets de toutes sortes. Je refermais la porte et remontais vivement. Je savais qu'Yvan pratiquait le SM mais j'ignorais qu'il fut aussi bien équipé ! Tout cela plus le froid qui régnait dans la maison me fit frissonner.
Je fis cuire les steaks et préparai une salade que nous avions rapporté. Les trois autres étaient confortablement installés au salon devant un feu de cheminée et sirotaient un apéritif. Yvan aimait le whisky et le bon et il adorait épater ses invités en lui en offrant. A aucun moment il ne me suggéra de se joindre à eux. Nous dînâmes et je me rendis compte que la maison commençait à se réchauffer tout à fait correctement. Je demandais donc à mon seigneur et maître l'autorisation d'ôter mon pull. Cette attitude soumise sembla amuser beaucoup Jean-Christophe et Laurent.
Yvan me regarda d'un air très glacial. J'ai eu soudain l'impression d'avoir fait ou dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Je baissai les yeux. Il commença à sourire. Il proposa à ses potes de leur faire visiter la maison. Je me suis tout de suite douté que son attitude cachait quelque chose. Nous nous sommes levés. J'ai débarrassé les assiettes et je les ai mises dans le lave-vaisselle puis j'ai rejoint les autres à l'étage. Il y avait quatre chambres. La mienne était la plus petite. Jean-Christophe s'étonna que nous ne dormions pas ensemble. Yvan répondit que je devais rester à ma place et que je devais venir le matin le rejoindre. Nous redescendîmes et prîmes la direction de la cave. Je commençais à comprendre que j'allais sans doute assurer le spectacle vu la pièce que j'avais découvert. Je commençais à avoir à nouveau froid.
Yvan fit durer le plaisir en indiquant à Laurent les meilleures bouteilles de sa cave. Jean-Christophe semblait s'ennuyer, il n'avait pas bu de bordeaux à table, je devinais que tout cela ne l'intéressait pas et que, s'il était venu avec nous, c'était parce qu'il espérait faire un plan à plusieurs d'ailleurs, il y avait fait des allusions à peine voilées à table. Laurent tendis la perche à Yvan en lui demandant ce qu'il y avait derrière la seconde porte de la cave. Je n'étais pas dupe, il était déjà venu à de nombreuses reprises et il savait très bien ce qui se cachait là. Par la suite, je me suis rendu compte que Laurent ne pratiquait pas vraiment le SM mais il adorait mater.
Yannick ouvrit la porte. Jean-Christophe eut l'air ébahi mais Laurent connaissait manifestement l'endroit malgré ses efforts pour le cacher. Nous entrâmes dans la pièce.
- Voici mon terrain de jeu !
- Ouah - s'exclama Jean-Christophe - Y'a du matos ! Tu te sers de tout ?
- Ouais mais je ne suis pas venu depuis le début de l'été. Je n'avais pas de soumis à utiliser.
Il me regarda d'un air mauvais et m'ordonna de me déshabiller sans autre forme de procès. Je m'exécutais sans discuter. Je retirai mon sweat shirt, mes baskets, mon jean et je me retrouvais en calbut et chaussettes devant les trois salauds qui me regardaient d'un air excité et goguenard. Je tremblais un peu. Je me demandais ce qui allait m'arriver. Laurent était en train d'allumer de grosses bougies et de baisser les lumières. J'avalais ma salive.
- A poil j'ai dit ! Hurla Yannick.
En tremblant, j'ôtais mon slip et mes chaussettes. Il expliqua à ses potes, qu'il avait tout construit lui-même et surtout l'espèce de chevalet qu'il allait utiliser, que le carcan devait enfermer les pieds pendant que les lanières retenaient le corps pendant la punition.
Je dus prendre place. Un trou avait été prévu pour que le sexe du puni ne soit pas collé contre son ventre. Yvan et Laurent fixèrent le carcan sur me pieds et serrèrent les lanières autour de mon corps et de mes bras. J'étais prêt à recevoir la correction que mon maître avait prévu pour moi.
Je ne brillais pas. J'étais attaché comme un condamné médiéval se préparant à la question. Les trois salopards allaient assister à ma punition et j'étais sûr que ça allait leur plaire.
Yvan se saisit d'une espèce de fouet plat avec trois lanières. Laurent se cala dans un fauteuil. J'avais peur. J'aurais presque pissé dans le trou mais je me retenais car j'avais vraiment peur que ça soit pire si je me retrouvais en faute. Yvan m'expliqua que j'allais devoir prendre dix coups pour commencer et qu'il fallait que je les compte. "Un, deux, trois... "je soufflais et gémissais à chaque coup. Je sentais ma peau se contracter et chauffer. J'appréhendais chaque nouveau coup terriblement. Je pouvais voir l'oeil excité de Laurent et entendre les commentaires de Jean-Christophe :
- Putain, l'état de son cul ! S'exclama-t-il après le quinzième coup.
Je dus bien prendre les vingt et les compter. J'étais endolori de partout et l'humiliation était extrême. J'avais certes déjà été puni mais jamais devant témoin et en plus, là, je n'avais rien fait pour le mériter.
Yvan tendis la lanière à Jean-Christophe et lui proposa de continuer. Il ne se fit pas prier et mes fesses furent mordues par des coups rapprochés. Je hurlais. Les larmes coulaient sur mes joues malgré moi.
J'avais l'impression que mon cul se déchirait sous les coups de lanières du jeune salaud. Il était à peine plus âgé que moi et, dans d'autres circonstances, il aurait pu être à ma place. Je suppliais Yvan et je suis certain que ça le faisait bander. Au bout d'un temps qui me parut interminable, il ordonna à Jean-Christophe d'arrêter. Je soufflais, pleurais, j'étais en sueur. La douleur de mes fesses était intense. J'avais l'impression d'être en sang alors que j'allais m'en tirer avec un simple bleu le lendemain.
Yvan se leva et vint me détacher.
Il ouvrit la braguette de son jean et m'ordonna de le sucer. Jean-Christophe lui demanda l'autorisation de se faire sucer aussi et il lui fit signe de nous rejoindre. Je leur vidai donc les couilles dans ma bouche et sur mon visage (pour Jean-Christophe). Yvan m'envoya me coucher et leur servit un un autre whisky.
Monté dans ma chambre, j'essuyai mes larmes. Je goût du sperme et la douleur que je ressentais m'excita et je me masturbai avec énergie jusqu'à éjaculer dans un mouchoir.
Etienne
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