Mon boucher
Tout près de chez moi, il y a une grande surface avec un département " Boucherie-traiteur " ; trois ou quatre personnes en assurent le service à tour de rôle, deux dames, deux messieurs. Les deux mecs sont très gentils, l'un petit, très fin, cheveux noirs, yeux brun, l'autre, 1 m.85, cheveux blonds, yeux gris-bleu, bien enveloppé bien qu'encore assez jeune. J'admets bien volontiers que je préfère quand je peux me faire conseiller et servir par l'un des deux gars.
Depuis quelques semaines, j'observe de plus en plus le plus grand des deux mecs, donc le blondin - prénommé Hans - qui, par ailleurs, ne cesse pas de très bien me servir toujours avec de l'empressement et un super beau sourire, de quoi me faire craquer. Bien sûr que je ne connais rien de la vie personnelle de ces gars et je me garde bien de tirer des conclusions par trop hâtives sur leur vie sexuelle, aucun des deux ne portant une alliance, ce qui, au demeurant, ne veut rien dire. Et voilà que lors de mon dernier achat, c'est Hans qui est là, seul car il n' y avait pas beaucoup de monde. Je lui dis ce que je veux et tout en préparant la marchandise, on discute et je remarque qu'il n'arrête pas de se frotter contre la table de préparation et de pesage et il le faisait avec une insistance remarquée et aussi remarquable, le tout accompagné d'un sourire encore plus éclatant que jusqu'à maintenant. Il est vrai que je me doutais de quelque chose avec lui qu'il pourrait être intéressé aux hommes et sa manière d'être ne pouvait que me renforcer dans cette idée. Comment faire pour en savoir davantage ? C'est très délicat, mais voilà que Hans me demande si on peut aller boire un café ensemble car il va prendre une pause dans la quinzaine de minutes qui suivent ; évidemment que j'avais du temps pour lui, pour en savoir certainement plus sur sa manière d'être, ses sourires de plus en plus merveilleux. On se donne rendez-vous dans un petit bar pas loin de son lieu de travail... J'y vais déjà.
Vingt minutes plus tard, je vois Hans arrivé un peu essoufflé. On commande notre boisson et tout de suite, il me dit qu'il m'apprécie beaucoup, que je lui renvoie toujours le sourire qu'il me fait, bref, je considère cela comme une drague. Il a 26 ans, mon âge, célibataire, homo et il est à la recherche d'une relation momentanée ou durable... Les choses sont ainsi pour le moins très claires. Ses yeux s'illuminent lorsque je lui dis que je suis aussi homo... Mais, voilà, je n'ai pas osé lui dire que j'ai un compagnon, alors je l'ai laissé poursuivre ce qu'il souhaitait me dire. Son désir serait qu'une fois nous puissions nous voir et à défaut de se faire l'amour l'un l'autre, qu'au moins on puisse se masturber. Il est prêt à me recevoir chez lui. A ce moment-là, il met une de ses mains sur une des miennes et me supplie de lui faire ce plaisir car il m'avoue que je lui plais beaucoup. Il sait que j'ai un compagnon car il nous a déjà vu ensemble... Que faire, que répondre, comment réagir sans vouloir trahir mon compagnon et sans vouloir faire de la peine à Hans ; je suis un mec très sensible et j'ai horreur de faire du mal à quelqu'un même si je ne le connais pas bien. J'ai tenté de calmer un peu son ordeur, mais il revenait toujours à la charge. On pourrait vite faire quelque chose maintenant, en allant aux toilettes... On pourrait aller au sauna... Le mieux pour lui serait que j'aille chez lui car on y serait très tranquille et on pourrait faire tout ce qu'on veut, plus ou moins vite... Il est terrible ce mec et plus il m'en disait, plus j'avais des hésitations, lui dire oui ou non... Un vrai calvaire... Il devait retourner au boulot et, partant, il fallait repartir et remettre la décision à un autre moment. Hans me propose de sortir par une porte arrière du bar qui donne sur un petit couloir menant à la rue proche de son lieu de travail. Imbécile que je suis, je lui emboîte le pas... A peine sorti du bar, il m'a sauté dessus et m'a embrassé en me fourrant sa langue dans ma bouche, géniale, et en me pressant son bas-ventre contre le mien. J'ai alors senti une barre très dure et qui devait être assez impressionnante. Comment se défaire, j'avais la peur au ventre que quelqu'un ne vienne et nous surprenne dans cette situation qui, par ailleurs, ne me déplaisait pas physiquement parlant. Je me suis un peu détaché de lui et en deux temps, trois mouvements, il a ouvert sa braguette et a sorti son pénis qui était littéralement mouillé... Une très belle pièce dégoulinante... J'ai alors craqué, je me suis baissé et j'ai pris ce magnifique sexe en bouche et après quelques mouvements de va et vient, il m'a craché toute sa purée qui était plus qu'importante. C'est tout juste s'il n'a pas hurlé de satisfaction ; une fois sa bite nettoyée, il l'a remise à sa place avec une difficulté certaine tellement elle reste grosse, prête à recommencer. Embrassades plus que baveuses pour conclure.
Voilà mon histoire qui finalement n'est issue que d'un rêve, d'un fantasme. Hans existe bel et bien et il est comme je l'ai décrit, mais il ne s'est jamais rien passé entre nous. Je ne sais pas si un jour ce rêve pourrait devenir une répalité.
Florian