Épisode précédent
Histoire de lycée 2
Bon voila la suite, bonne lecture =)
Alors que j'attendais devant sa porte, un mélange d'excitation et d'appréhension m'envahissait, c'était la première fois que j'allais passer un moment seul à seul avec Alex autre part que dans mes rêves. Peu à peu, l'appréhension se transforma en panique. Que devais-je faire? Que devais-je dire pour être interessant? Le sport? je n'ai jamais trouvé ca tres interessant? Les filles? il allait surement me parler de sa meuf, aucun intêret pour moi si ce n'est une raison de deprimer. Nan je devais trouver un sujet accrocheur sans avoir l'air trop lourd. Mais avant que je puisse trouver autre chose, la porte s'ouvrait devant moi et une fille qui ne devait avoir pas plus de 10ans apparut dans l'entrebaillement.
- "T'es qui?" me lança t'elle.
- " Euh salut, je m'apelle Antoine, y'a Alex qui m'a demandé de passer ce soir "
Elle me regarda de haut en bas avant de crier
" Aleeeeeeeeeex y'a un mec chelou pour toi".
Comment elle m'avait appelé? Un mec "chelou" ? Cet Épisode me confirma que jamais je ne voudrai avoir de gosse. Et puis c'était qui cette gamine? d'ou elle se permettait de me juger?
Alors que je ruminais ma colère, la porte s'ouvrit en grand et Alex apparut devant moi, et alors, c'est comme si il ne s'etait rien passé, comme s'il ne se passerait plus jamais rien, comme s'il n'existait plus rien à part cet homme qui semblait pouvoir agir sur le temps et l'espace tellement son emprise sur moi était forte. Et comme dans un rêve eveillé ( vous savez ces moments où vous vous levez et vous vous demandez si vous êtes encore en train de rever ), sa voix retentit à mes oreilles :
" Salut Antoine, enfin bonsoir plutôt, ça fait plaiz de te voir"
J'avais bien entendu, il avait dit que ça lui faisait plaisir de me voir. Il aurait pu utiliser n'importe quel autre mot, mais non, il avait bien insisté sur le "plaisir" qu'il avait de me voir.
Je m'emballais de plus en plus, mon cerveau tournait à pleine vitesse, si bien que j'étais paralysé. "Allez Antoine, ressaisis toi ! bouge ! " Finalement, je réussis à articuler :
"Moi aussi... ça me fait plaisir de te voir... tu m'a manqué".
Olala qu'est ce qu'il m'a pris? " Tu m'a manqué?" Emporté par l'euphorie du moment, mes mots trahissaient mes pensées. Je ne savais plus quoi dire, j'aurai voulu faire demi tour et repartir mais mes jambes refuserent de m'obéir. Tout ce que je pouvais faire, c'était attendre, mais même ça, ça m'étais interdit car après m'avoir regardé curieusement, Alex me fit signe d'entrer, en souriant. Alors j'avançais, un peu malgré moi, en fait je me demandais si mes jambes n'etaient pas devenues indépendantes du reste du corps. Au moment ou j'entrai, je senti Alex s'approcher de moi, et je l'entendis murmurer à mon oreille:
"Toi aussi Antoine, tu m'a manqué".
Mes jambes s'arretèrent net (décidement), je sentais que je rougissai... j'avais soudainement vraiment très chaud. Je n'étais pas vraiment certain d'avoir entendu ces derniers mots, en fait, il était probable que je les avaient imaginés. Je me tournais lentement vers Alex, il planta ses yeux dans les miens... et explosa de rire.
" Ah ah ah Antoine t'aurai du voir ta tête, c'était enorme! ah ah ah allez c'est bon mec c'etait pour deconner le prend pas mal ! "
Et en continuant de rire, il me prit par les épaules et m'emmena dans sa chambre. ( Je vous epargnerai la description de la maison, d'une part parce que ce n'est pas ce qui nous préocupe et d'autre part parce que Antoine était alors trop chamboulé pour avoir noté ce qu'il se passait autour de lui, nous allons donc revenir à la partie qui nous interesse)
J'entrai dans sa chambre, totalement déconcerté... je ne savais plus quoi penser, est ce qu'il voulait se moquer de moi? ou alors peut être que je l'interessai? ou n'etait-ce qu'une blague parfaitement innocente? Alex me sorta alors de mes pensées :
- " Bon finit de rire Antoine, on s'y met?"
de quoi parlait-il? Est ce qu'il avait vu la gêne envahir mon visage? Attendait il quelque chose de moi? Voulait il que je fasse le premier pas? Apparement non, car il s'approchait de moi, toujours le sourire aux levres, quand il me tendit quelque chose, un livre de math.
- " J'espere que je te fais pas perdre ton temps mais j'ai vraiment besoin d'aide..."
Mais quel abruti j'etais! J'avais totalement oublié pourquoi j'étais venu avec tout ça. Et puis sa soeur n'etait pas loin... qu'est ce que je m'imaginais serieusement? Et alors que je tentais de dissimuler mon malaise, je sentais les bras de Alex se poser sur mes épaules et m'attirer vers lui. En moins de cinq secondes, ses levres rejoignaient les miennes, rapidement rejoins par sa langue qui tenta de penetrer ma bouche. J'ignorais si ce baiser dura deux minutes ou deux heures,je m'abandonnait totalement à lui, mon cerveau refusait de croire ce qu'il se passait, j'etais obligé d'être à l'affut de ce que mon corps me disait : ses lèvres douces et un peu sucrées, ses mains chaudes qui parcouraient mon corps tremblant et qui descendaient de plus en plus... et puis le baiser se termina aussi soudainement qu'il avait commencé. Je regardais Alex, avec un mélange d'incertitude et d'incomprehension, lui me souriait simplement, comme d'habitude, puis dis :
"Je savais bien que t'etais pd... jsuis pas totalement aveugle tu sais, je te voyais me mater dans les vestiaires, les sourires que tu me faisaient..."
J'etais consterné :
"Comment ca un "pd" ? "
Mais il ne repondit pas directement, il me poussa sur son lit, s'assit sur moi et commença à baisser son survet :
"Jvais pouvoir enfin assouvir mon fantasme : baiser avec un mec... tu sais c'est plus le top avec ma copine alors montre toi à la hauteur"
C'était la phrase de trop, je le repoussai violemment et sortait de sa chambre. Avant qu'il n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, je sortais de chez lui en claquant violemment la porte. Je marchais rapidement vers un parc qui se trouvait non loin de la et y entra, j'avais la tête vide, je n'arrivais plus à penser à rien, je ne savais pas si j'etais en colère ou si j'etais triste... J'avais l'impression d'être amputé de mes sens, tout ce qui me reliait à l'exterieur n'existait plus. Je m'installa sur un banc, pris mes jambes entre mes bras et silencieusement, je commençait à pleurer...
si vous voulez que je continue ou si vous avez des remarques hesitez pas à m'envoyer un message, biz =)
Lelouch