Cyrillo

Page précédente

< Épisode précédent <

Mille joules 2

La fin de la soirée fut totalement artificielle, inutile, en arrière plan de toutes mes préoccupations, car je peinai à réaliser que je venais de faire l'amour ... avec un garçon.
Kev était " rentré chez lui" selon Laurent qui me bafouilla-cela dans la langue "mec bourré" fortement imbibé d'un caractéristique accent "whisky-ananas". Aussi je bus quelques verres moi aussi, après tout ... moi qui bois peu habituellement, pour ne pas trop cogiter cela faisait bien l'affaire... Et puis... Les questions affluèrent : Ce fut extraordinaire, mais totalement contre-nature; divain et diabolique à la fois...
J'ignorais comment appréhender ce virage, ou même s'il fallait parler de "virage", de "conversion"... tout cela me préoccupa un bon moment... Quand mon portable vibra dans la poche de mon jean. Le message me sorta d'un coup de mes questions : "je t même pas laissé mon n•, là tu l'as"
Laconique comme message ... Mais ma réponse le fut tout autant : "Reviens"

Sitôt envoyé, ce message me remis profondément et implacablement face à mes questionnements. Et puis c'était ridicule, comme réponse ... quelques secondes passèrent et le téléphone que j'avais gardé en main de nouveau vibra : "T sur ?", mais putain ... oui c'était certain : je voulais qu'il revienne, je voulais l'embrasser... "Tu es là quand stp ?". Quelques longues secondes puis la réponse arriva : "2 heures". Cruelle déception, 2 heures ...

La soirée commençait déjà à se finir peu avant mes échanges sms avec Kev, avec des départs de certains, je ne m'en étais pas trop aperçu il est vrai, plongé dans mes troubles... J'avais demandé à un mec de revenir pour que... mais pourquoi au juste ? Qu'est-ce que je cherchais ?
Les derniers convives partir tous une demi-heure au plus après que je reçu son dernier message. Et entre temps Tom et Martha, mes parents, étaient de retour. Ils étaient partis rapidement se coucher, non s'en avoir au préalable fait remarquer "qu'il y avait un sacré bordel", que "ça serait bien que je fasse un coup de propre ...", ce que je commença, car effectivement ... c'était le Bronx.
Mais aussitôt les questions rejaillirent : "Et puis, qu'est-ce que je fais ? qu'est-ce que je raconterai si mes parents nous surprennent ?" ... quand tout à coup, mon portable sonna, numero inconnu ...
- Allo ? fis-je fébrilement
- On ira plus vite en rangeant à deux, me fis cette petite voix que je reconnus avec un indicible plaisir.
Il me fallut quelques secondes pour me remettre :
- t'es où ?
- Dans la rue, je te vois d'ici ... besoin d'un coup de main ou pas ?
- Reste où tu es, j'arrive
Je raccrocha, posa le sac poubelle que je tenais en main et sortis de chedz moi précipitamment, traversa le bout de jardin et franchit la grille. Il se tenait assis sur le rebord en train de fumer une cigarette. Avant que je ne pus dire quoique ce soit, il me tendis sa cigarette que je pris. J'avala une taffe. Nous nous regardeames l'espace d'une seconde puis je bredouilla :
" Ecoute, je ne sais pas ... ce que l'on a fait tout-à-l'heure ... Te voir là devant moi ...". Mais il ne me laissa pas en dire davantage en se saisissant de la cigarette allumée entre mes doigts, en l'a jetant au milieu de la rue tout en ne détournant jamais son regard du mien. Un filet de fumee se degagea du bout incandescent se consumant dans cette nuit de moiteur méditerranéenne.
Ses lèvres arrivèrent sur les miennes en très peu de temps. Nos langues s'entremêlèrent, nos bouches se baisèrent mutuellement en s'arrêtant de temps à autres pour nous laisser le temps de nous regarder, de nous sourire, et de nous embrasser de nouveau. Le moment dura probablement une dizaine de minutes, mais ma relation au temps n'avait plus de repères ...
- Viens on rentre, finis-je par lui dire en le prenant par la main
- Et tes vieux ?
- Je sais pas, on s'enfout ... Et puis t'es venu pour m'aider ou quoi ? Y'en a pour 5 minutes. Si on tombe sur eux, ce sera la version officielle
- Ok donc tu veux me faire bosser ? T'es pas net comme mec toi ?
Nous rentrames dans la cuisine et commencammes à ranger, évacuer les déchets, ... Et en parlant peu, mais en passant notre temps à nous mater du coin de l'oeil, le sourire béat, on se débarrassa en deux temps trois mouvements de la corvée. Il cassa ce silence plaisant :
- C'est clean là. On monte ? m'interrogea-t-il avec toujours cet irrésistible visage doux et déterminé à la fois.
- Je passe devant, on sait jamais, des fois qu'on croiserait mes vieux ...

Nous arriveammes discrètement à mon étage et sitôt la porte refermée derrière nous je me précipita sur mon mannequin. Nos vêtements tombèrent très vite...
- J'ai envie de toi, un truc de ouf... j'étais en érection depuis un moment déjà...
- Difficile de pas le remarquer au travers de ton jean Jordan. Tu bandes depuis qu'on est dans la cuisine ...

La sensualité fis place à l'envie de s'accoupler, de se posséder. Très rapidement nous fumes tous les deux en sous-vêtement, les verges dressées dans leurs étuis de coton déformées sous l'impulsion des caressess et des baisers. Après avoir parcouru son corps avec ma langue en insistant sur ses parties les plus mignonnes, je baissa d'un coup son slip jusqu'à ses genoux et commença à le sucer tandis qu'il vint s'assoir sur le bord de mon lit. Accroupis je m'appliqua pour bien sucer sa verge dans tous les sens, ma langue s'attardant longuement à lécher son gland. Je sentis sa respiration s'accélérer à mesure que je me servais de sa queue pour baiser ma bouche. Après quelques minutes soutenues par ses gémissements de plus en plus intenses, il me stoppa pour m'embrasser et m'interrogea :
- Tu es prêt ?
- Pour quoi ?
- Ben pour découvrir un truc nouveau pour toi ?
Je compris où il venait en venir ... je me redressa et enleva mon boxer libérant mon sexe tendu. Kev me suça, fis quelques allers-retour puissants avec sa bouche pulpeuse pressant ma queue en pleine extension, puis s'arrêta et me glissa de manière suave :
- Ça c'est juste pour te détendre... viens sur le lit.
Je m'allongea sur le dos au milieu du lit et Kev approcha sa tête de mon entrejambe. Tandis qu'il recommença à me sucer, il attrapa le gel sur la table de chevet et s'en mis sur son majeur. Il s'arrêta deux secondes deux secondes de me sucer pour me glisser un tendre "ça va, reste détendu, ça va rentrer trankil".
Je sentis mon annus accepter ce doigt, ... puis un deuxième, je sentis les doigts de mon mec en moi, lui qui me suçait en même temps, je sentais ses doigts en train de commencer à me baiser. Il se releva tout en continuant de me branler, et s'accroupissant pour s'accoler à mes fesses, commença à frotter sa queue sur les parois de mon orifice.
- Je rentre doucement, si tu as mal dis-le moi...
Je sentis son gland lentement me pénétrer. Il glissa mon bassin vers lui pour me montrer que je pouvais moi-même coulisser sur sa verge, selon mes envies et pouvant intégrer progressivement la douleur, certes réelle, mais surtout très intrigante. Car la douleur s'en fut bien vite pour être effacée par une farouche et irrépressible curiosité.
Ainsi je m'enfonça un peu plus sur lui et il commença à me limer très lentement, puis se retira complément en me prévenant "là maintenant je te prends totalement, ok ?". Je n'eus pas le temps de répondre que je me retrouva empallé sur sa verge qui venait de me pénétrer complètement en un coup de rhin ferme.
Sa queue me pénétra jusqu'au fond. La surprise supplanta la douleur, puis fit place à l'abandon. Kev resta ainsi en moi quelques secondes. J'avais partiellement débandé sur le coup, mon plaisir devint, et pour la première fois, "intérieur", intime, absolu...
Kev me regarda sensuellement, il me comprenais, et se coucha sur moi et avant de m'embrasser avec douceur me glissa un affirmatif "ça va ?".
Tandis que nous nous embrassions je ressentis son bassin commencer à onduler, son ventre tantôt accolé au mien, tantôt non. Sans même me toucher j'éjacula très vite, sans vraiment m'y attendre, découvrant par là-même que titiller certaines zones pouvait provoquer un orgasme incroyable... Kev souria, la petite crapule se moqua gentillement de moi mais continua de me faire l'amour avec tendresse. Il m'invita à me retourner et me mettre à 4 pattes. Il remit un peu de gel et me repenetra avec vigueur. Sa main droite commença à me masturber tandis que perlaient de doux baisers dans ma nuque et mon cou. Je me redressa et me retrouva dans la position la plus sensuelle au monde : un mega-beau mec derrière moi, m'embrasant la bouche, une main caressant mon ventre et mon torse, l'autre pratiquant de délicieux vas et vients sur ma queue en pleine et vitale érection retrouvée, son sexe dans mes petites fesses, mes sens enivrés par les regards et cette position extraordinaire...

Kev me baisa quelques minutes, minutes durant lesquelles mon extase ne fit que s'intensifier. Kev, qui m'avais de nouveau très excité en me branlant comme un dieu et en me pénétrant avec volupté, finit par se retirer; il m'invita à nous allonger tous les deux sur le long de mon lit, retira sa capote.
Nous nous embrassames, bras-dessus bras-dessous et commençames à nous masturber mutuellement en ne nous quittant jamais des yeux. Ma main s'activa sur sa queue, tandis que sa main caressa la mienne comme il faut le faire pour faire jouir un garçon.
"Ah je vais jouir" me lança-t-il le regard perdu ... Une série de 4 ou 5 puissants jets firent leur sortie de son membre tendu. Une partie importante coula sur ses petits abdos, le resta m'arriva sur la main.
Kev me fit éjaculer a peine une minute après lui- même : mon sexe pût libérer le fruit d'un orgasme ultime, un orgasme de mec qui vient d'à la fois baiser et être baisé. Un tel orgasme ne m'étais jamais arrivé auparavant, et pour cause, mais ma joie de découvrir une nouvelle forme d'amour, des sens doucement désorientés, cet état d'incroyable libération supplanta tout.

Nous nous ecroulammes littéralement sur le dos après notre petite mort. Il remis ses cheveux en place, tira le drap sur nos deux corps nus, se colla à moi en faisant basculer une de ses jambes par-dessus la mienne. Je lui lança :
- ouarh, et en plus tu bandes de nouveau ...
- Qu'est-que tu veux ? C'est le pied entre nous ... Non ? Enfin, moi je vis quelque chose...
- Je vais te paraitre con mais je crois que ... je suis amoureux
- Chuuuuuut
- Excuses...
- Non c'est rien... Ça t'a plu ?
- Oui... Je n'avais pas imaginé un truc pareil, c'est quinze fois mieux qu'avec une nana.
Il ria et me rétorqua :
- Hey, t'emballes pas ! ... Mais oui, c'est quinze fois mieux entre mecs. Je fais genre le mec qui maitrise tout, mais en réalité j'ai découvert moi-aussi cet aspect de moi-même il y a 6 mois seulement...
- Sérieux ? ... En tout cas, je n'avais jamais l'amour avec qui que soit qui saches le faire comme toi
Un énième baiser s'en suivit.

Je ne savais pas encore comment tout ceci aller tourner mais, après avoir partagé un pétard. nous nous enlacèrent et s'endormirent nus sous le seul drap blanc de mon lit, lit que je partageais pour la première fois avec autre chose qu'une femme...

Millejoule

millejoules@voila.fr

La suite ici

Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
Pour plus d'information : www.sida-info-service.org

www.cyrillo.biz site gay gratuit. Textes et histoires gay.